D’où viennent… les idées ? (1/16)

Suite à la publication de Syndrome Mantis, une question m’a été posée, surprenante, mais surtout… déconcertante : d’où viennent les idées ? Hmm… Au saut du lit, en rêvassant, à peu près partout pour peu qu’il n’y ait pas besoin de se fixer sur un point en particulier. On n’a pas fait définition plus précise ! 😀

Dans ce cas, il s’agit plus précisément d’une idée « concept » : l’idée de base – tenant en une phrase – et sur laquelle reposera tout le roman. Pour Syndrome Mantis, c’est ce qui s’est passé (Je n’en dirais pas plus pour éviter quelques révélations qui vous saboteraient honteusement la lecture…;))

Pour le reste et durant la rédaction, les idées viennent au fur et à mesure des besoins, des opportunités, des envies, etc. C’est ce que j’appellerai davantage des idées de « narration ». L’idée qui viendra en renfort de l’idée principale pour faciliter le déroulement de la narration.

Et ces idées viennent d’un peu partout, à commencer par ce que l’on peut voir, entendre, lire autour de nous, dans nos diverses lectures, nos promenades au musée ou dans un parc, dans les films, partout où l’occasion fait le larron !

Pour mieux illustrer mon propos, autant prendre quelques exemples d’idées qui m’ont permis d’avancer dans l’exercice d’écriture. Des idées plus ou moins inspirantes, mais qui m’ont permis ou me permettent encore de créer et de développer mes propres univers… Et surtout de garder le plaisir primaire de regarder/lire/jouer une bonne histoire…

Gardez bien l’esprit que les romans et autres sujets présentés sont des choix purement personnels et ne s’embarrassent nullement de savoir s’ils sont adulés/haïs par la critique…

Mais commençons !

Les romans 1/4

Ils sont ma première source, d’une part parce que j’ai commencé avec eux, d’autre part parce qu’ils m’ont permis de me forger ma propre plume par les histoires qu’ils ont su me raconter, leur concept, leur vocabulaire ou encore le style littéraire employé. Et les influences sont multiples…

Dix petits nègres / Le meurtre de Roger Ackroyd, Agatha Christie, romans policier.

Qu’est-ce que ça raconte ?

Classiques de la littérature policière, le premier n’est pas une enquête mais un huis-clos se déroulant sur une île isolée par la tempête. Les meurtres des dix protagonistes se suivent et ne se ressemblent pas, la seule façon de prouver son innocence aux survivants étant de passer l’arme à gauche. Dix petits nègres évoquent en fait la comptine dont s’inspirent les meurtres.

Le second nous raconte l’enquête menée par Hercule Poirot pour résoudre la mort de l’industriel Roger Ackroyd. La spécificité de ce roman est une narration à la première personne par le docteur Sheppard. Mais la cerise sur le gâteau est son ultime rebondissement, c’est-à-dire [CENSURE].

(Vous n’alliez tout de même pas croire que j’allais vous révéler ce qui fait tout le piment de cette histoire ???)

Pourquoi ces romans ?

De tous les romans d’Agatha Christie, ce sont ces deux-là qui m’ont fait la plus forte impression par un parti-pris narratif qui diffère énormément des autres romans d’enquête que j’ai pu lire d’Agatha Christie ou d’un autre auteur de romans policiers. Si un des principes est de réserver le nom du coupable (inattendu en théorie) à la dernière page, c’est encore mieux lorsque les auteurs prennent le lecteur complètement à contre-pied.

Quelle(s) influence(s) ?

Une narration millimétrée qui ne laisse pas de place à l’à-peu-près ; la surprise de se faire surprendre et donc la volonté de vouloir surprendre son propre lecteur ; le travail d’ambiance et sur la psychologie des personnages.

La suite le 04 mai 😉 !

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