D’où viennent… les idées ? (2/16)

Suite à la publication de Syndrome Mantis, une question m’a été posée, surprenante, mais surtout… déconcertante : d’où viennent les idées ? Hmm… Au saut du lit, en rêvassant, à peu près partout pour peu qu’il n’y ait pas besoin de se fixer sur un point en particulier. On n’a pas fait définition plus précise ! 😀
Dans ce cas, il s’agit plus précisément d’une idée « concept » : l’idée de base – tenant en une phrase – et sur laquelle reposera tout le roman. Pour Syndrome Mantis, c’est ce qui s’est passé (Je n’en dirais pas plus pour éviter quelques révélations qui vous saboteraient honteusement la lecture…;))

Pour le reste et durant la rédaction, les idées viennent au fur et à mesure des besoins, des opportunités, des envies, etc. C’est ce que j’appellerai davantage des idées de « narration ». L’idée qui viendra en renfort de l’idée principale pour faciliter le déroulement de la narration. Et ces idées viennent d’un peu partout, à commencer par ce que l’on peut voir, entendre, lire autour de nous, dans nos diverses lectures, nos promenades au musée ou dans un parc, dans les films, partout où l’occasion fait le larron !
Pour mieux illustrer mon propos, autant prendre quelques exemples d’idées qui m’ont permis d’avancer dans l’exercice d’écriture. Des idées plus ou moins inspirantes, mais qui m’ont permis ou me permettent encore de créer et de développer mes propres univers… Et surtout de garder le plaisir primaire de regarder/lire/jouer une bonne histoire…

Gardez bien l’esprit que les romans et autres sujets présentés sont des choix purement personnels et ne s’embarrassent nullement de savoir s’ils sont adulés/haïs par la critique… Mais commençons !

Les romans 2/4

Ils sont ma première source, d’une part parce que j’ai commencé avec eux, d’autre part parce qu’ils m’ont permis de me forger ma propre plume par les histoires qu’ils ont su me raconter, leur concept, leur vocabulaire ou encore le style littéraire employé. Et les influences sont multiples…

Le cycle d’Elijah Baley (Les cavernes d’acier ; Face aux feux du soleil ; Les robots de l’aube), Isaac Asimov, science-fiction.

Le monsieur qui inventa le terme « robot », c’est Isaac Asimov. Le monsieur qui inventa les trois lois de la robotique, c’est encore lui :

Première Loi : « Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger. »
Deuxième Loi : « Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres sont en contradiction avec la Première Loi. »
Troisième Loi : « Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n’entre pas en contradiction avec la Première ou la Deuxième Loi. »

Isaac Asimov a écrit une science-fiction qui pourrait faire penser à un notre futur lointain : oubliez Star Wars, Alien, ou Star Trek avec toutes sortes d’extra-terrestres, et retrouvez seulement des histoires d’hommes et de femmes, dont les robots sont les outils quotidiens.

Qu’est-ce que ça raconte ?

Elijah Baley est un policier terrien de New-York qui se retrouve confronter au meurtre d’un humain par un… robot. Pour élucider cette épineuse affaire en totale contradiction avec les Trois Lois, il doit faire équipe avec R. Daneel Olivaw, un… robot, mais beaucoup plus avancé que ses autres modèles. Tout ce qu’il exècre et qu’il va pourtant devoir faire pour venir à bout de cette première affaire. Le cycle en question est composé de trois enquêtes, qui défient chaque fois la logique des Trois Lois.

Pourquoi ces romans ?

Parce que l’auteur contourne justement les Trois Lois de la robotique pourtant supposées cloisonner tout risque de meurtre par les robots à l’encontre des humains. Le raisonnement du lecteur est mis à rude épreuve, mais les dénouements sont chaque fois surprenants dans un monde de froide logique robotique et pourtant tout à fait cohérents…

Si vous aimez Elijah Baley, continuez alors sur les nouvelles de robots du même auteur, vous ne serez pas déçus 😉
(Et tant que vous y êtes, poursuivez sur Fondation ;))

Quelle(s) influence(s) ?

Comment décrire un monde cohérent ; comment décrire des psychologies point d’en rendre crédible la société qu’elles composent (les habitants des Cavernes d’Acier ou les habitants d’Aurora par exemple) ; et surtout comment écrire une œuvre monumentale et cohérente qui s’inscrit dans un ensemble en brossant des thématiques larges et d’une richesse incroyable : technologie, intelligence artificielle, évolutions sociétales, exploration de l’espace, etc.

La suite le 11 mai 😉 !

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