Suite à la publication de Syndrome Mantis, une question m’a été posée, surprenante, mais surtout… déconcertante : d’où viennent les idées ? Hmm… Au saut du lit, en rêvassant, à peu près partout pour peu qu’il n’y ait pas besoin de se fixer sur un point en particulier. On n’a pas fait définition plus précise ! 😀
Dans ce cas, il s’agit plus précisément d’une idée « concept » : l’idée de base – tenant en une phrase – et sur laquelle reposera tout le roman. Pour Syndrome Mantis, c’est ce qui s’est passé (Je n’en dirais pas plus pour éviter quelques révélations qui vous saboteraient honteusement la lecture…;))
Pour le reste et durant la rédaction, les idées viennent au fur et à mesure des besoins, des opportunités, des envies, etc. C’est ce que j’appellerai davantage des idées de « narration ». L’idée qui viendra en renfort de l’idée principale pour faciliter le déroulement de la narration. Et ces idées viennent d’un peu partout, à commencer par ce que l’on peut voir, entendre, lire autour de nous, dans nos diverses lectures, nos promenades au musée ou dans un parc, dans les films, partout où l’occasion fait le larron !
Pour mieux illustrer mon propos, autant prendre quelques exemples d’idées qui m’ont permis d’avancer dans l’exercice d’écriture. Des idées plus ou moins inspirantes, mais qui m’ont permis ou me permettent encore de créer et de développer mes propres univers… Et surtout de garder le plaisir primaire de regarder/lire/jouer une bonne histoire…
Gardez bien l’esprit que les romans et autres sujets présentés sont des choix purement personnels et ne s’embarrassent nullement de savoir s’ils sont adulés/haïs par la critique… Mais commençons… par du changement !
Les films 2/4
Deuxième source d’idées, les films sont un élément incontournable pour ce qui touche bien sûr à l’histoire, mais surtout pour le côté visuel. Un acteur transmet une émotion ; une direction artistique et les effets spéciaux (beaux de préférence) forgent l’imagination par les personnages, le maquillage, les décors qui sont créés… Certains qualifient mon style de visuel, ne vous étonnez plus 😉 Et comme pour les romans, les influences sont multiples…
Edge of fear, 2018, thriller.

Qu’est-ce que ça raconte ?
Lors d’une évasion en pleine nature, un gang de criminels prend un couple en otage pour leur voler leur voiture. L’affaire tourne mal et le mari est grièvement blessé. Il doit alors rassembler ses dernières forces pour sauver sa femme…
Pourquoi ce film ?
Ce film prend à contrepied le thriller où le héros en pleine forme mitraille à tout va pour se sortir du pétrin. Ici, un chirurgien blessé d’un couteau dans la poitrine déploie des trésors d’ingéniosité en tentant de profiter de chaque situation pour rétablir résoudre sa situation. L’approche est même plus fine que ce que laisserait penser le synopsis.
Quelle(s) influence(s) ?
Le contrepied est un procédé narratif qui réserve souvent au spectateur une surprise (bienvenue). Et c’est justement l’idée du contrepied qui offre le plus d’intérêt dans le traitement du film. Même si la fin laisse un peu dubitatif, le déroulement des actions prend le temps de brosser le portrait de chaque personnage, au rythme lent d’un héros blessé, qui adapte une stratégie suivant les possibilités qu’on lui laisse, mais surtout suivant les possibilités qui lui sont propres au vu de son état. Le film n’est pas exempt de défauts mais un cadre contraignant comme celui-ci pousse l’imagination à résoudre les problèmes avec les moyens du bord (ou du garage, ceux qui ont vu le film comprendront^^) pour au moins un résultat : surprendre son spectateur. Et c’est ce qui est plaisant 🙂
La suite le 6 juillet 😉 !